RETOUR PAGE BUSHIDO

 

Les Samouraï représentaient moins de 10% de la population japonaise.

 

Il y a eu deux grandes sortes de Guerriers au Japon :

 



Les Bushi : (Homme pratiquant adroitement le Sabre, et qui avaient pour métier de faire la guerre). Ils apparurent en l'an 721 et avaient pour but ultime de consacrer leur expérience et parfois leur vie en essayant d'agrandir la puissance de leur clan. Le combat au coeur des batailles était leur destinée.

 

 

Les Samouraï : dans le Japon ancien, composé de petits états rivaux, régnait un climat de guerre quasi permanent. Des hommes d'armes, rassemblés par les nobles, s'érigèrent en une caste jouissant de priviléges particuliers.

Ils se dotèrent d'un code de l'honneur, le Bushido, qui réglait à la fois leur conduite au combat et leur vie spirituelle.

Contrairement aux Bushi, les Samouraï avaient un tout autre rôle, ils étaient des fonctionnaires armés, ils obéissaient à des seigneurs tous unifiés. Ils constituaient dans la société japonaise une aristocratie qui gouvernait le pays pour le compte du Shogun. Leur devoir principal restait de servir leur maître dans la gestion de ses domaines et de ses intérêts. Ils ne se battaient que très rarement.

 



Les Samouraï, possédaient parfois des terres que leur offré leur seigneur en remerciement par exemple pour leur fidélité, ou leur courage... Ces terres étaient cultivées par des paysans, les paysans qui avaient un rôle très important autrefois et en qui les Samouraï avaient du respect, gardons en tête que même si le Samouraï respectait ses paysans, il avait tout les droits sur eux, jusqu'a même leur imposer la mort. Les Paysans, les mains nourricières du Japon.

Les Samouraï, devant obéissance totale au Shogun, se devaient donc de respecter des règles. En effet il faisaient très attention au personnes qui vivaient sur leurs terres et aux lois qui leur étaient imposées.

Les Samouraï se craignaient et se respectaient mutuellement, mais n'obéissait qu'à un seul homme, le Shogun, le commandant en chef de l'armée nationale.

Mais les Samouraï étaient bien plus que des guerriers, ils avaient de vrai valeurs (La bravoure, le sens de l'honneur, la fidélité et la loyauté etc.).

 

 

On naissait Samouraï, on ne le devenait pas. Pour être un vrai Samouraï, il fallait avoir des parents Samouraï, exceptionnellement, on pouvait être adopté par une famille de Samouraï, si l'on savait s'en montrer digne.

Les Samouraï délaissant l'armure pour le Kimono.

Désormais vivant dans un pays en paix, les Samouraï vont déveloper toute sorte d'arts et de philosophies (Parmi elles, le Bushido où Code du Samouraï vont se répandre dans l'ensemble de la société Japonaise, comme modèle de pensée).

 

 

 

La journée du Samouraï :


La vie des Samouraï en temps de paix était réglée par une agréable routine. Ils s'entraînaient au combat, assuraient leur tour de garde et les patrouilles quotidiennes, avant de retrouver le confort de leur foyer en fin de journée.

7h (aube) : Il se lève, s'habille, noue ses cheveux en un petit chignon (Chonmage) et remplie soigneusement sa literie.

7h 30 : Petit déjeuner en famille : Riz et légumes...

8h : Il traverse les rues de la ville pour se rendre au château.

9h : Au poste de guet : avec d'autres Samouraï de rang inférieur, il arpente les remparts du château.

13h : Après le déjeuner, il part s'entraîner au sabre en compagnie d'un maître d'armes.

15h : Il rend visite à un artisan du village (Local) qu'il a chargé de réparer son armure.

16h : Pour éliminer la sueur et la "Crasse", il se baigne en plein air dans une source chaude.

17h : Une fois propre et pur, il peut de rendre dans le temple Bouddhiste pour prier.

20h : Dîner au château en compagnie d'autres Samouraï : au menu : Poisson, Soupe et Riz...

22h : Son tour de garde effectué, il va en ville boire de l'alcool de riz (Saké) avec des amis.

23h : Il est temps de rentrer à la maison. Il est accueilli par sa femme qui lui narre les événements de la journée.

Minuit : L'heure du coucher. Mais avant de dormir, il médite un moment. A-t-il bien rempli sa tache de Samouraï ?

En temps de Guerre, tout était différent.

Les Samouraï devaient suivre leur seigneur (Le Daimyo), dans la bataille. Pendant des semaines, voire des mois, ils vivaient dans des conditions difficiles.

Il leur fallait affronter les embuscades ennemies, les maladies, l'épuisement ... et probablement, tôt ou tard, la mort.

Nous ne savons pas exactement quelle était l'espérance de vie d'un Samouraï, mais, dans la plupart des batailles, le nombre de morts était effroyablement élevé.

 

 

 

Les déplacements et l'étiquette du Samouraï :

 

 

Lorsque le Samouraï marchait au milieu de la route

Quand un Samouraï était à pied et marchait au milieu de la route, c’était pour une bonne raison qu’il marchait au milieu de la route. En outre, cela lui permettait de garder une distance de sécurité, au cas où il serait attaqué par un ennemi caché dans un coin et de pas être pris pour un Shinobi ou une personne suspecte, s’il marchait sur le côté de la route.

 

Lorsque le Samouraï marchait sur le côté gauche de la route

Quand un Samouraï était à pied et marchait sur le côté gauche, c’était pour ne pas entrechoquer la Saya de son sabre avec celle d’un autre. Le monde des Samouraï était très codifié (Bushido) et si, dans le but de provoquer un Samouraï, un autre Samouraï entrechoquait sa Saya sur celle de l’autre, pour ne pas perdre la face, s’ensuivait un duel ! Aujourd’hui encore, il est dit que la source de vie se trouve du côté gauche de la route.

 

La marche du Samouraï

La marche que les Samouraï entre autres, employaient, était la "Marche Namba". Sans serrer les mains, sans détruire la ligne médiane du corps, marcher sans bouger le haut du corps pour éliminer les mouvements inutiles.
Ces mouvements inutiles deviennent un gaspillage inutile d’énergie physique, de plus, en marchant, le fait de lancer le bras et la main, d’avant en arrière, diminue en cas d’attaque, le temps de réaction et donc de la saisie de son sabre, pour réaliser une contre-attaque.
Relâcher, les deux bras et les deux mains vers le bas en dessous de la taille.
Et quand vous marchez, déplacez votre main droite en même temps que le pied droit, puis votre main gauche en même temps que le pied gauche.
La marche actuelle, impose inutilement la torsion du corps. Cette torsion du corps brise la ligne médiane et le déséquilibre. L'utilisation de la "Marche Namba", modelait différemment le corps des gens de l’Epoque Edo, de celui des gens d’aujourd’hui.
C’était une façon de se déplacer qui convenait au corps et au style de vie des Japonais de l’époque.

 

La démarche du Samouraï  

Les pratiquants d’arts martiaux, fléchissent légèrement les genoux pour diminuer leur taille dans le dojo, et se déplacent dans la plupart des cas en glissant aléatoirement les pieds. Cependant, du fait de nombreuses irrégularités dans les rues et dans les lieux, les pieds seront progressivement posés, plutôt que de les faire glisser, en fonction de l'emplacement, tout en conservant autant que possible la ligne médiane.

 


Comment marcher un jour de pluie ?

Les jours de pluie, les Samouraï n'a pas été autorisé à porter de parapluie. Ils ne pouvaient également pas se poser une serviette sur la tête. Ils devaient s’en accommoder et se faire mouillé par la pluie. Ils ne s’abritaient même pas. Mais la plupart du temps, les Samouraï avaient peurs que leur sabre se mouille. Le Same, la peau de raie de la Tsuka se flétrie avec la pluie et surtout ils craignaient l’intrusion d'eau dans la Saya qui aurait oxydée la lame. Ils apportaient donc un soin particulier à sa protection.

 

Le pouce sur la Tsuba

Le pouce de la main gauche du Samouraï était toujours posé sur la Tsuka (Garde) du sabre. Ceci permettait de maintenir le sabre en place, en plus du cran de sécurité du Koiguchi (Embouchure de la Saya) et de pouvoir dégainer rapidement afin de l’utiliser.


Deux Samouraï marchant côte à côte

Quand un Samouraï marchait à côté d'un autre Samouraï, il pouvait sentir si c’était un ennemi assoiffé de sang ou pas et c’est pour cette raison qu’il ne marchait pas sur le côté droit. Et parce qu’il aurait pu être surpris par une attaque inattendu de son ennemi partant du côté gauche. Par ailleurs, en Iaido il des techniques pour intercepter l’attaque de votre adversaire dans cette situation.


Hakama et pieds glissés

Le port d'un Hakama de Samouraï, n’est pas compatible avec la démarche de l'homme moderne, car celui-ci risquait de tomber en marchant sur ​​son Hakama. Cependant, il devient naturel de marcher en glissant les pieds sur le sol pour ne pas marcher dessus.


Quand des Samouraï passaient chacun sur un côté de la rue

Quand des Samouraï adversaires passaient chacun sur un côté de la rue, ils s’arrêtaient dans la même position, il suffisait alors d’un clignement d'œil, ou d’une ombre qui bougeait, pour qu’ils marchent vers le milieu de la rue. La hiérarchie des Samouraï très codifiée, si un adversaire était de haut rang et l’autre pas, celui de rang inférieur baissait la tête pour passer sur le bord de la route. Si ce sont des serviteurs ou des Samouraï des rangs inférieur au Shibun, ils n’étaient pas autorisés à utiliser des parapluies et des Tabi, afin d’éviter qu’ils soient pour le chef et ce, même sous la pluie. Les fantassins et les Samouraï de rangs intermédiaires de la plus basse classe, n’étaient pas pris en compte par le clan adverse

 

Les sorties du Samouraï

Les Samouraï avaient interdiction de coucher en dehors de la demeure du seigneur et au couvre-feu (Kuremutsu = 12h00/6h00), il devait revenir. Par contre, les Samouraï sortaient pour effectuer des déplacements et des voyages, pour répondre aux exigences des nouveaux seigneurs et des nouveaux clans, surtout quand il s’agissait d’un Shogun. Mais les Samouraï de ne devaient pas s’absenter et quitter le convoi et ne pouvaient pas bénéficier du confort au même titre que sa famille restée à la maison. Les Samouraï n’avaient l’autorisation de sortir que dans le cas absolu, du décès et de l'enterrement d’un parent, ils devaient cependant obtenir la permission du clan. Dans le cas contraire, ils s’exposaient à des sanctions.


Marcher avec sa famille, sa femme et ses enfants

Pendant l’Epoque Edo, le machisme était un élément important de la société. Marcher avec une femme était synonyme que l’on était une personne douce. Il était scandaleux d’être vu seul avec des femmes, autres que sa femme et sa fille dans la rue, cela suffisait à rapidement propager des rumeurs à l’intérieur du château. Quand un Samouraï marchait à pied en ville, avec sa famille, sa femme et sa fille marchaient à quelques mètres derrière lui. Cela permettait au Samouraï qui était attaqué, d'assurer la sécurité de sa femme et de sa fille, qui ne participent pas au combat. En général, les Samouraï de rangs intermédiaires, se déplaçaient sans leur femme et enfants. Dans certains cas, les femmes pouvaient défendre leur mari, en jetant les bagages sur l'ennemi et se battre avec un Tanto (Poignard).

 


  
L’étiquette à cheval

Le cheval, doit se plier vers le Samouraï. Ceci est l'étiquette cela permet de retirer l'étrier, lorsque l’on retire son pied de l'étrier on devient instable, et il ne faut pas que le cheval fasse des mouvements inattendus ou dangereux pour le Samouraï. Dans certains cas, les Samouraï de rangs particulièrement élevés, pouvaient s’empêtrer dans leur arc et tomber de cheval.

 

L’étiquette lorsqu’un Samouraï croisait sur sa route le palanquin (Chaise à porteur) d’un Daimyo

Si le Samouraï croisant un palanquin d’un Daimyo qu’il connaissait, il passait par la droite en se courbant. Par contre s’il ne le connaissait pas, il passait par la gauche en se courbant. Il était inconvenable qu’un Samouraï, traverse devant le palanquin, c’était considéré comme un anathème. Pendant les voyages des Daimyo imposés par le Sankin-kotai (Système imposant aux Daimyo d’avoir 2 résidences), les effusions de sang pour ce motif, ne se sont pas éteintes.

 

Lorsque le Samouraï rentrait chez lui en fin de soirée

Sous le couvert de la nuit, pour rentrer dans sa maison, il ouvrait la porte et prenait une lanterne à l’intérieur de l’entrée pour trouver son chemin, mais surtout pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’ennemi. Le Samouraï passait par la porte dans un premier temps le pied, puis la tête et ceci afin de garantir sa sécurité. Et même à l'ère Edo, période, de paix, la première chose qui venait à l’esprit des Samouraï, était de se méfier.

 

Le Samouraï avait toujours les mains ouvertes

Les deux mains du Samouraï devaient à tout moment être en mesure d’être disponibles pour pouvoir dégainer son sabre. Habituellement, il se déplaçait sans bagage. Si le Samouraï avait un bagage, celui-ci contenait des remèdes et des accessoires, qui était soigneusement emballés pour éviter les chocs et c’est un serviteur qui le lui portait, en marchant derrière lui, le Samouraï devait aussi veiller à sa sécurité.

 

 

La Formation du Samouraï :

 

Les Soldats Samouraï étaient jeunes, pas plus de quatorze ans parfois. Cela paraît surprenant aujourd'hui, mais les garçons des familles de Samouraï étaient entraînés à se battre dès leur naissance.

Comme les filles, ils n'avaient pas le choix : ils étaient destinés à devenir des guerriers.

L'entraînement du petit Samouraï, long et parfois douloureux, se résumait à deux points essentiels : savoir survivre et savoir tuer. En maniant un sabre de bois (Bokken), il apprenait à parer les coups, en enfonçant une arme véritable dans des nattes de paille, il apprenait à tuer. Il s'entraînait aussi à l'arc, en tirant sur des cibles mouvantes.

- On était Samouraï dès la naissance, à condition d'être né de parents Samouraï, ou d'avoir été adopté par eux.

- Un futur soldat n'avait pas le droit d'être gaucher
. Il fallait apprendre à se servir de la main droite.

- Tout jeune, on vous inculquait l'esprit de corps. A sept ans, vous alliez à l'école.

- A dix ans, vous passiez douze heures par jour à étudier l'art de la guerre aussi bien que les matières scolaires.

- Vous appreniez les techniques de la guerre et écoutiez vos aînés vous raconter leurs victoires passées.

- On vous inculquait aussi la discipline mentale,
les bonnes manières et le respect des anciens.

- Entre treize et quinze ans, vous deveniez officiellement un adulte, après avoir pris part à la cérémonie du Gempukku.

- Vous adoptiez alors une coiffure d'adulte et on vous remettait une armure : vous étiez prêt pour la bataille.


- Un maître d'armes vous apprenait à manier le sabre
, afin que vous puissiez vous défendre sur le champ de bataille.Vos camarades vous observaient, et vous ne deviez surtout pas faire preuve de faiblesse ou de crainte.

- Votre nouveau mode de vie n'excluait pas les moments de détente.
Avec d'autres Samouraï, vous buviez du Saké chaud (Alcool à base riz fermenté) en jouant au jeu de Go.

 

 

Le code du Samouraï :

 

L'honneur est le code moral qui régit tout les autres, faillir à l'un de ces sept autres codes moraux où tourner le dos à son idéal est un deshonneur, la pire honte pour un Samouraï.

Voici les 7 autres codes moraux :

- La fidélité : Le Samouraï se doit d'être fidèle à son Seigneur où à ses compagnons de voyage, il se doit de tenir ses promesses et ses engagements.

- La sincérité : Le Samouraï ne déguise ni ses sentiments ni ses intentions.

- Le courage : Braver les dangers et la souffrance la tête haute et ne fuir que dans la necessité est un précepte fort de l'honneur du Samouraï.

- La modestie et l'humilité : Le Samouraï se doit de ne pas flatter son ego et d'être humble en toute circonstance.

- La droiture : Loyauté, Honnêteté et sincérité sont les piliers de la droiture, ils permettent d'inspirer le respect.

- Le respect : Quelque soit la position sociale, les qualités et les faiblesses, le Samouraï sais traiter les personnes et les choses avec respect.

- Le contrôle de soi :
C'est la capacité du Samouraï à rester maître de ses sentiments, ses pulsions, ses instincts. C'est le premier précepte appris dans le dojo car il conditionne tout son efficacité et permet de maîtriser n'importe qu'elle situation.

Lorsqu'un Samouraï faillit à un de ses codes moraux il fait alors pénitence, de plus si son erreur a offensé une personne il s'excusera et essayera de réparer son offense par tous les moyens.

Faire pénitence, c'est méditer sur son erreur pendant 24h, durant ce laps de temps il ne peut rien à part se défendre et/ou se déplacer si une ou plusieurs vies sont en danger ou pour réparer son offense.



 

Samouraï célèbres

 

 

ADACHI YASUMORI, Shugo de la Province d'Higo (Mort. 1285)
AKAMATSU MITSUSUKE, Shugo de la periode Ashikaga et l'assassin du Shogun Ashikaga Yoshinori (Mort. 1441)
AKECHI MITSUHIDE, Serviteur et meurtrier d'Oda Nobunaga (1526-1582)
AMAKO AKIHISA, Daimyo d'Amako (1514-1562)
AMAKO TSUNEHISA, 1er Daimyo d'Amako (ou Amago) (1458-1541)
ANAYAMA BEISETSU, Un des vingt quatre Generaux de Takeda Shingen (1532-1582)
ANKOKUJI EKEI, Conseiller du Daimyo Mori (Mort. 1600)
ARIMA HARUNOBU, Daimyo de Shimabara (Mort.1612)
ASAI NAGAMASA, Daimyo d'Omi (1545- 1573)
ASHIKAGA TADAYOSHI, Frère d'Ashikaga Takauji (Mort. 1352)
ASHIKAGA TAKAUJI, Fondateur du Shogunat d'Ashikaga (1305-1358)
ASHIKAGA YOSHIAKI, 15éme et dernier Shogun d'Ashikaga (1537-1597)

BABA NOBUFUSA, Mino no Kami,1er des vingt quatre Generaux de Takeda Shingen (1514-1575)

CHOSOKABE MOTOCHIKA, Daimyo de Tosa (1539-1599)

DATE MASAMUNE, Seigneur de la famille Date, frère de Terumune (1566-1636)
DATE TERUMUNE, Seigneur de la famille Date (1543-1585)

FUKUSHIMA MASAMORI, Serviteur de Toyotomi et de Tokugawa (1561-1624)

GOTO MOTOTSUGU, Serviteur de Toyotomi (1573-1615)

HASHIBA HIDENAGA, Demi-frère d'Hideyoshi and Serviteur en chef (1540-1591)
HATTORI HANZO, Serviteur de Tokugawa et chef Ninja réputé (1541-1596)
HOJO SOUN, 1er Daimyo HOJO (1432-1519)
HOJO TOKIMASA, 1er Régent HOJO (1138-1215)
HOJO TOKIMUNE, Régent HOJO (Mort. 1284)
HOJO UJIYASU, 3éme Daimyo HOJO (1515-1571)
HOJO UJIMASA, 4éme Daimyo HOJO(1538-1590)
HOJO UJITSUNA, 2éme Daimyo HOJO (1487-1541)
HONDA TADAKATSU, General de Tokugawa (1548-1610)
HOSOKAWA FUJITAKA, Serviteur d'Ashikaga, d'Oda, de Toyotomi et de Tokugawa et grand érudit (1534-1610)
HOSOKAWA TADAOKI, Serviteur de Toyotomi et de Tokugawa, fils de Fujitaka (1564-1645)
HOSOKAWA YORIYUKI, Seigneur d'Hosokawa et général d'Asakura (1329-1392)

II NAOMASA, Serviteur de Tokugawa (1561-1602)
IKEDA NOBUTERU, Serviteur d'Oda et de Toyotomi (1536-1584)
IKEDA TERUMASA, Serviteur de Toyotomi et deTokugawa, 1er Daimyo d'Ikeda (1564-1613)
IMAGAWA SADAYO, Tandai du Kyushu (1325-1420)
IMAGAWA UJICHIKA, Daimyo de Suruga and Totomi (1473-1526)
IMAGAWA YOSHIMOTO, Daimyo de Suruga et de Totomi (1519-1560)
IRIKI-IN SHIGETOMO, Shimazu Vassal (Mort. 1544)
ISHIDA MITSUNARI, Toyotomi administrator (1560-1600)
ISHIKAWA KAZUMASA, Serviteur de Tokugawa (1534-1609)
KAJIWARA KAGETOKI, Allié de Minamoto Yoritomo (Mort.1200)
KAKIZAKI KAGEIE, Serviteur d'Uesugi (Mort.1575)
KATO KIYOMASA, Général de Toyotomi et de Tokugawa (1562-1611)
KIKKAWA MOTOHARU, Général de Mori (1530-1586)
KITABATAKE CHIKAFUSA, Conseiller en chef de l'Empereur Go-Daigo (Mort. 1354)
KOBAYAKAWA HIDEAKI, Serviteur de Toyotomi (1577- 602)
KUKI YOSHITAKA, Oda, Général et Amiral de Toyotomi (1542-1600)
KURODA YOSHITAKA, Serviteur de Toyotomi et de Tokugawa, également connu sous le nom Kanbei (1546-1604)
KUSUNOKI MASASHIGE, Allié de l'Empereur Go-Daigo (1294-1336)
MATSUNAGA HISAHIDE, Intrigant Notoire, et alternativement allié et ennemi de Nobunaga (1510-1577)
MINAMOTO NORIYORI, Général de Minamoto et frère de Yoritomo et Yoshitsune (1156-1193)
MINAMOTO YOSHIIE, Guerrier légendaire et héro des "Trois dernière année de guerre" (1041-1108)
MINAMOTO YOSHITSUNE, Général légendaire de Minamoto (1159- 189)
MIYAMOTO MUSASHI, Sabreur célèbre et auteur du Gorin no sho (1584-1645)
MIYOSHI KIYOTSURA, Confucianiste et homme d'état (847-918)
MOGAMI YOSHIAKI, Daimyo de Dewa (1546-1614)
MORI MOTONARI, Daimyo d'Aki (1497-1571)
MORI TERUMOTO, Daimyo du clan Mori, petit-fils de Mori Motonari (1553-1625)
NITTA YOSHISADA, Partisan de l'Empereur Go-Daigo (1301-1338)

 

ODA NOBUNAGA, Daimyo d'Owari et 1er des "Trois unificateurs du Japon" (1534 - 1582)
OIE MASAFUSA, Célèbre savant de la période Heian (Mort. 1111)
OMURA SUMITADA, Daimyo d' Hizen et 1er Daimyo chrétien (1532-1587)
OTOMO SORIN, Daimyo de Bungo (1530-1587)
OUCHI YOSHIHIRO, Shugo de Suo et de Nagato (1356- 399)

 

SAICHO, Fondateur du monastère d'Enryaku-ji (767-822)
SAKIKABARA YASUMASA, Général de Tokugawa (1548-1606)
SANADA MASAYUKI, Serviteur de Takeda, Daimyo d'Ueda (1544-1608)
SASA NARIMASA, Serviteur d'Oda et de Toyotomi (1536-1588)
SATAKE YOSHISHIGE, Daimyo d'Hitachi (1547-1612)
SHIBATA KATSUIE, Serviteur d'Odaet rival de Toyotomi Hideyoshi (1530-1583)
SHIMAZU YOSHIHISA, Daimyo de Satsuma et d'Osumi (1533-1611)

TAIRA MUNEMORI, Frére de Taira Kiyomori et chef du clan Taira (1147-1185)
TAKAYAMA UKON, Le Samourai chrétien (1552 - 1615)
TAKEDA KATSUYORI, 3éme et dernier Daimyo des Takeda de Kai (1546-1582)
TAKEDA SHINGEN, Seigneur de Kai (1521-1573)
TAKEZAKI SUENAGA, Guerrier, héro des invasions Mongoles
TOKUGAWA IEYASU, 1er shogun desTokugawa (1543-1616)
TOYOTOMI HIDEYOSHI, Kampaku, Unificateur du Japon, (1536- 598)

UESUGI KAGEKATSU, Daimyo d'Echigo, d'Aizu, et d'Yonezawa (1555-1623)
UESUGI KENSHIN, Seigneur d'Echigo (1530-1578)
UKITA NAOIE, Daimyo de Bizen (1530-1582)

WAKIZAKA YASUHARU, Général de Toyotomi (1554-1626)

YAMAGATA MASAKAGE, Un des 24 Généraux de Takeda Shingen (1524-1575)
YAMAMOTO KANSUKE, Un des 24 Généraux de Takeda Shingen (1501-1561)
YAMANAKA SHIKANOSUKE, Serviteur d'Amako (1545-1578)

 

 

Une part méconnue de l'histoire : Les Femmes Samourai

 

En général, la société des Samouraï était dominée par les hommes, mais il apparaît dans l'histoire que des femmes Samouraï possédaient un esprit aussi combatif et un sens de l'honneur, identique aux hommes. Les femmes étaient formées aux arts martiaux et beaucoup sont devenus hautement qualifiées, en particulier dans le maniement du Naginata.

 

Onna-bugeisha (Femme Samourai)

 

Les Contes décrivant des femmes Samouraï courageuses et dévouées abondent dans l'épopée "D'Heike Monogatari". Cette épopée raconte la lutte entre les clans Minamoto et Taira au 12éme siècle :

"Tomoe était très belle, avec sa peau blanche et ses longs cheveux. Elle était un archer remarquable, et comme femme d'arme elle valait un millier de guerriers, prête à affronter un démon ou un dieu à pied ou à cheval. Elle était une cavalière hors pair. Lorsqu'un combat était imminent, Yoshinaka l'envoyait comme premier capitaine, équipée d'une impressionnante armure, d'un arc et un sabre disproportionné. Elle accompli plus d'actions de valeur que n'importe quel de ses autres guerriers."

 

Onna-bugeisha en vêtements de cérémonie

 

Cette période a produit de nombreuses autres femmes Samouraï héroïques, notamment la femme de Minamoto Yoshinaka, Tomoe Gozen, ainsi que Hojo Masako, la femme de Minamoto Yoritomo qui était connue sous le nom de "Général en habit de nonne" (Car à la mort de son mari, elle est devenue une nonne bouddhiste).

Tomoe Gozen fut le parfait exemple des ces Onna mushashya (Femmes guerrières) qui peuplèrent l'histoire de l'ancien Japon, elle était dotée d'une force physique et d'un courage peu commun, elle était experte dans le maniement de l'arc et du Naginata. Elle gagna l'admiration des Samouraï, alliés comme ennemis.

Dans les premières années de régence Hojo, qui a succédé à son mari, Masako avait une très forte influence politique, à tel point, qu'elle s'est engagée dans un conflit ouvert avec son père.

 

Légende d'une Onna-bugeisha

 

Avec son nouveau poste de nonne bouddhiste, soutenue par le shogunat, elle a réussi à intimider la classe des Samouraï. Ces histoires de femmes reflètent la position relativement forte qu'elles avaient dans la société des Samouraï de l'époque.

Au début du 13ème siècle, les lois régissant la cour du Shogun ont permis aux femmes de léguer leurs biens et d'avoir les mêmes droits d'héritage que ses frères. Les épouses des Samourai et des Bushi avaient un statut élevé. Elles contrôlaient les dépenses du ménages, géraient les fonctionnaires, et étaient appelées à défendre la maison en temps de guerre. Elles étaient également responsables de l'éducation de leurs enfants, leurs inculquant les idéaux des Samouraï, les concepts de la mort, du mépris, ainsi que l'obligation d'une loyauté inconditionnelle envers leur seigneur.

Tomoe Gozen célèbre Onna-bugeisha

 

"Une créature de ... peu d'importance"


Au cours des siècles qui ont suivi, l'utilisation de filles comme des pions pour des mariages politiques (Dus aux luttes entre clans et permettant d'obtenir une paix toute relative) et l'influence de la philosophie néoconfucianisme, ont contribué à réduire l'influence des femmes Samourai.

L'idéal d'une dévotion déloyale a été progressivement remplacé par une obéissance passive et calme, un changement traduit par l'introduction des nouveaux mots pour désigner la femme : Kani et Okusan (Personne dans les recoins intérieurs de la maison).

Au 17ème siècle, beaucoup de Samouraï estimaient que les femmes étaient nécessaires pour avoir des enfants, mais n'étaient pas vraiment des compagnons de combat. En 1687, Ihara Saikaku a publié dans son célèbre livre, le "Nanshoku okagami" ("Le grand miroir de l'homme que j'aime"), qui a pour thème, l'homosexualité parmi les Samouraï. "La femme est une créature qui n'a absolument aucune importance", écrit-il.

 

Tomoe Gozen

 

Les femmes Samouraï devrait encore faire preuve de mépris pour la mort quand elles défendaient l'honneur de leur mari. Le fait que les femmes se sacrifiaient d'elle-même, ou sacrifiaient leur honneur, pour l'amour de leur mari était un thème courant dans le drame japonais. En dépit de la popularité des idées occidentales, le renoncement de soi était un impératif pour les femmes et perdurera même jusqu'à la fin du 19ème siècle.

En 1905, Inanzo Nitobe, consacra un chapitre de son livre "Bushido : L'âme du Japon" à "La formation et la position des femmes". Il souligne le rôle inférieur accordé aux femmes, et il écrit : "Dans l'échelle de l'obéissance, la femme pourrait se sacrifier pour son mari, puis pour son maître, et enfin obéir à Dieu".

 

Tomoe Gozen

 

Cependant, l'esprit combattant des femmes Samouraï a quand même réussi à se faire remarquer. Leurs prouesses martiales ont été démontrées durant la rébellion de Satsuma (1877), quand les femmes de Kagoshima se sont battues contre l'armée impériale.

En 1868, les combats entre les défenseurs du shogunat et ceux qui soutiennent la restauration impériale fournirent un nouvel éclairage. Les Samouraï du clan Aizu, (Partisans du Shogunat), ont défendu le château de Wakamatsu, tout en sachant qu'ils n'auraient aucune aide extérieure. Surpassés par une armée de plus de 20.000 hommes , les 3000 Samourai Aizu mobilisèrent toute les personnes pouvant utiliser une arme. Un groupe de 20 femmes formèrent une unité, elles combattirent sur le front avec les hommes. Nakano Takeko, une femme, hautement qualifiées dans le maniement du Naginata, se précipita pendant les combats dans les lignes ennemies et tua de nombreux hommes. Finalement, elle fut touchée à la poitrine et pour ne pas perdre la face, elle demanda à sa sœur Yuko de lui couper la tête et l'emporter chez eux.

Miyagino et Shinobu, duel d'Onna-bugeisha et une

Onna-bugeisha utilisant un Naginata

 

Les filles Miyagino et Shinobu ont règlé leur conflit en respectant scrupuleusement les processus juridiques. Sur cette gravure que vous les voyez en plein combat.

Un monument a été érigé à sa mémoire dans le temple Hokai à Aizu Bangemachi, dans la province de Fukushima.

Statue de Nakano Takeko

Parc d'Aizu-Wakamatsu

 

 

Jules Brunet, le véritable dernier Samouraï, était Français !

Peu de gens savent que le dernier Samouraï n'était autre qu'un français, Jules Brunet, dont l'histoire a notamment inspiré le film "Le Dernier Samouraï" sorti en 2003 avec pour acteur principal Tom Cruise, cependant et contrirement à lui, Brunet n'a jamais porté l'armure de Samouraï. Jules Brunet était un polytechnicien spécialisé en artillerie, qui servira en premier lieu dans l'expédition française au Mexique (1861-1867). Il reçoit alors la Légion d'honneur en reconnaissance de ses capacités militaires, et est rapidement promu lieutenant dans la garde impériale. En Novembre 1866, Napoléon III, le choisit pour faire parti d'une mission envoyée au Japon sous les ordres de Jules Chanoine, ayant pour but de former l'armée du Shogun Yoshinobu Tokugawa.

 

JULES BRUNET

(1869)



Yoshinobu Tokugawa souhaite moderniser le Japon, il estime que le retard de la nation est important, il souhaite emprunter à la France ses techniques, notamment militaires, afin de remporter la victoire contre l'Empereur et les seigneurs dissidents. Mais il doit faire face à des rebellions, les Japonais jugeant que les accords passés en règle générale avec les puissances occidentales sont inégaux et favorisent l'occident. La France soutient le Shogun Tokugawa face à ces révoltes, aide le Japon à s'industrialiser, et fait face à la communauté internationale en faveur du Japon, qui suite à l'attaque de certains comptoirs occidentaux est en mauvaise position diplomatique.

 

C'est dans ce contexte de guerre civile que Jules Brunet participe à la formation de l'armée du Shogun (1000 fantassins, 350 cavaliers et 650 artilleurs aux techniques de guerre moderne) à partir de Janvier 1866 et acquiert rapidement le respect des Japonais. Il a l'esprit vif, est très respectueux et admiratif de la culture Nippone, et a un grand intérêt pour l'art et l'écriture (Il est réputé très bon dessinateur et écrivain). Il se lie d'amitié avec les hommes du Shogun qu'il forme à l'artillerie et découvre la culture japonaise. En Novembre Yoshinobu Tokugawa abandonne le Shogunat, et le jeune Empereur Meiji prend la succession (Connu en occident sous le nom de Mutsuhito), après plus de 600 ans de Shogunat (Gouvernement militaire) sans empereur, car Yoshinobu Tokugawa souhaite la mise en place d'un conseil composé des différents Daimyo (Seigneurs locaux). Mais le 3 Janvier 1868, les impérialistes prennent le pouvoir et rétablissent le fonctionnement monarchique, heureux du retour de l'empereur, ne souhaitant pas que celui-ci soit influencé, et ne voulant pas de Yoshinobu comme président du conseil. Les rebelles réalisent un faux arrêté impérial les autorisant à user de la force face à Yoshinobu Tokugawa et le destituent de ses terres et possessions en prenant garde à ce qu'aucun sympathisant ne puisse s'interposer. Les Samouraï de Tokugawa le prient de prendre les armes, c'est le début de la guerre de Boshin.
Malgré la supériorité numérique des armées du Shogun, l'armée impériale disperse les forces de Tokugawa Yoshinobu grâce à leurs importantes avancées en armement moderne. Léon Roches, ambassadeur français, souhaite une revanche de Yoshinobu dont les hommes sont toujours formés par la mission française, mais ce dernier refuse et capitule le 27 Avril à Edo lorsqu'il constate que les rebelles se battent tous avec des bannières de l'Empereur. La France a alors un devoir de neutralité face à ces événements, la mission Chanoine est terminée et les Français sont priés de quitter le territoire. 

Général Jules Brunet, au centre, képi à la main (1898)

 

Mais Brunet refuse, son honneur lui dicte de rester fidèle aux Samouraï qu'il a formé, au Shogun et à leur souhaits pour l'avenir du Japon. La France ne soutient pas officiellement cette décision, et décide de donner à Brunet un congé sans solde d'un an, durant lequel il n'est plus qu'un simple étranger. Il est cependant soutenu, par Roches qui continue de défendre la bonne volonté de Yoshinobu auprès de l'empereur, et par huit officiers français qui viendront rejoindre Brunet au Japon. Grâce à l'artillerie, l'empire contrôle à présent toute l'ile principale du Japon (Honshu) et le Shogun se retire et prend avec Brunet le contrôle de l'île de Hokkaido en créant la république d'Ezo sous la direction de Takeaki Enamoto, Tokugawa Yoshinobu s'étant retiré. Brunet continue l'instruction de l'armée du Shogun, et organise avec Roches la défense de l'île qui est prise d'assaut le 30 juin 1868. Mais l'armée du Shogun est à présent composée de plus de trois fois moins de soldats. La résistance est héroïque, mais Brunet et les hommes du Shogun sont battus en mai 1869, avec lors du dernier combat 800 hommes face à 10000 impériaux. Les officiers français sont rapatriés. Brunet est alors suspendu pour ingérence dans les affaires d'un pays étranger, mais la torture étant courante au Japon à l'époque, la France refuse néanmoins de le rendre aux autorités Japonaises. Certains penseront que Brunet a été définitivement révoqué, en réalité la France lui demandera d'être discret et ses actes ne seront pas réellement condamnés au delà de l'apparente sanction validée par Napoléon III. Alors que le Japon s'estime satisfait de la sanction, Brunet est discrètement placé directeur adjoint d'une manufacture d'armes. Après quelques années, Brunet poursuivra ses actions militaires en tant que capitaine du 8ème régiment d'artillerie lors de la guerre franco-allemande, deviendra officier de la légion d'honneur, et poursuivra un cursus militaire des plus honorables en devenant commandeur de la légion d'honneur et en finissant sa carrière en tant que général. 

En 1895, le Japon honorera Brunet en se souvenant de lui en tant que Samouraï qui aura fait face à la modernisation de la nouvelle armée impériale, et lui donnera le grade de grand officier du Trésor sacré du Mikado.

 


Le Dernier Samouraï - La Véritable Histoire

 

RETOUR PAGE BUSHIDO